L'interview | Anil Soni
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Comment présenteriez-vous votre organisation en quelques mots ? En quoi consiste votre fonction? Quel est votre objectif? |
La Fondation OMS est une fondation de droit suisse rattachée à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a pour but de mobiliser des ressources auprès du secteur privé en soutien à la mission principale de l'OMS : "la santé pour tous". Notre mission consiste à imaginer et développer des nouvelles modalités pour que les individus et aux entreprises puissent contribuer à l'amélioration de la santé mondiale, en catalysant l'émergence de solutions à fort impact et en créant des liens entre les acteurs du changement.
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La Fondation OMS est une fondation de droit suisse rattachée à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a pour but de mobiliser des ressources auprès du secteur privé en soutien à la mission principale de l'OMS : "la santé pour tous". Notre mission consiste à imaginer et développer des nouvelles modalités pour que les individus et aux entreprises puissent contribuer à l'amélioration de la santé mondiale, en catalysant l'émergence de solutions à fort impact et en créant des liens entre les acteurs du changement.
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Quelles sont les forces et les faiblesses de Genève en ce qui concerne le développement de votre activité? |
Genève est une ville unique au monde en termes du nombre d'organisations actives dans le domaine de la santé mondiale qui œuvrent pour l'accès à la santé en tant que droit humain, présentes sur son territoire. Une autre de ses forces est qu’elle est le siège des Nations Unies, rassemblant les États du monde entier. Un des points faibles de Genève c'est son éloignement d'avec les communautés les plus touchées par l'injustice et la pauvreté, qui sont en première ligne des solutions qui devraient être soutenues par les organisations internationales. Or, les dirigeants au niveau local devraient être de proches partenaires et non de lointains bénéficiaires. Nous tous qui travaillons à Genève avons le devoir de les écouter et soutenir leurs efforts.
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La gouvernance mondiale d'aujourd'hui est un modèle postcolonial développé en réaction aux grandes guerres mondiales du siècle dernier. Le pouvoir est concentré entre les mains d'un petit nombre de pays et la participation des États est privilégiée par rapport à la société civile. C'est en train de changer : des progrès importants ont été réalisés grâce aux efforts d'organisations sœurs à Genève, et le Secrétaire général des Nations Unies lui-même a clairement dit qu'il est urgent de réformer le système. Cette réforme devrait donner plus de pouvoir à davantage de pays et de communautés.
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En tant que père de deux jeunes enfants, ce qui m'empêche parfois de dormir c'est l'urgence et l'ampleur des défis qui nous font face, si nous voulons leur laisser un monde meilleur. Le changement climatique qui transforme actuellement la planète est la conséquence des actions des entreprises et des personnes, au cours de ma vie. Nous sommes redevables à nos enfants – et aux communautés qui ont le moins contribué aux émissions de carbone mais qui sont les plus touchées – de corriger le tir. C'est ce que l'équité signifie pour moi : réparer. L'inégalité est le produit de l'injustice. Et, au nom de la justice, nous sommes tous capables de devenir des agents du changement. La question que j'aime qu'on me pose, et que je pose souvent à mes interlocuteurs, c'est : comment rendre cette mission plus personnelle, afin que nos actions soient motivées non pas par un sentiment de charité – pour aider les autres –, mais par une compréhension profonde de notre interdépendance et de notre humanité commune ?
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